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Ysbal
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Ysbal
9 juin 2008

Taguée

Oups, me voilà taguée trois fois, par Pomme, Moonfairy et Aegiale !
Le principe est de prendre le livre qui est le plus proche de soi, d'aller à la page 123, de recopier la 5ème phrase ainsi que les trois suivantes.

Vu que l'on m'a taguée trois fois, je vais m'y coller trois fois ;-)

Premier livre : Les mystères d'Udolphe d'Ann Radcliffe :
Probablement l'obscurité le rendait plus prompt à s'alarmer qu'il ne l'était d'ordinaire ; mais quoi que ce put être, il arrêta Michel, et lui dit d'appeler l'individu qui traversait ainsi l'avenue.
" Avec votre permission, dit Michel, ce peut bien être un voleur.
- Je ne le permets sûrement pas ", reprit Saint-Aubert, qui ne put s'empêcher de sourire à cette phrase : " Allons, retournons à la route, car je ne vois aucune apparence de trouver ici ce que nous cherchons. "

Le deuxième, La grande Déesse-mère, de Shahrukh Husain :
L'Eglise d'Occident, quant à elle, la jugeait incapable d'avoir pêché, et dès le IVe siècle, Marie était dite "sans tache" (amianto) par saint Grégoire de Nazianze, et "non profanée" (acheantos) par Marcel d'Ancyre.  Saint Augustin (354-430) déclara qu'elle avait été préservée du péché originel, mais il fallut attendre 1431 pour que le concile de Bâle reconnaisse le principe de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie ; un principe qui ne fut érigé en dogme qu'en 1854, par le pape Pie IX.  Si le culte de sainte Anne, mère de Marie, a connu un tel développement en Bretagne c'est sans doute parce qu'il s'est substitué, à la faveur d'une homonymie, à celui de Ana/Anu, la grande déesse des Celtes, appelée Dana/Danu en Irlande, et Dôn au pays de Galles.

Et le troisième, Les élixirs du Diable, de E.T.A. Hoffmann :
Je m'étais inscrit sur le registre des étrangers sous le nom de Léonard, en souvenir du Prieur à qui je devais ma libération, et je m'étais fait passer pour un particulier voyageant pour son plaisir.  Il devait y avoir dans cette ville beaucoup de voyageurs de cette sorte, et cette circonstance fit que je suscitai moins de questions indiscrètes.
J'éprouvais un plaisir particulier à parcourir la ville ; et je me réjouissais à la vue des riches magasins, des tableaux et des gravures suspendues dans les vitrines.
Le soir, je fréquentais les promenades publiques et souvent, mêlé à l'animation de la foule, je me sentais envahi par un amer sentiment de solitude.

Voilà !  Comme on est sensés taguer cinq personnes, et que toutes celles que je connais se sont fait taguer au moins une fois, j'avais tout d'abord lancé un nouveau tag ; puis finalement ça risque encore de tourner en rond alors je le retireeeeeuh.

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Commentaires
C
Mdr ;)
M
looool! Les grands esprits se sont rencontrés sur ton blog :p!<br /> Bisous Marraine
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